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infos Rafales...
Mar 29 Déc 2009 - 16:54
"Carton plein" pour le Rafale, lors d'exercices aux Emirats
La participation de six avions de combat Rafale F3 au récent Air Tactical Leadership Course (ATLC) qui s'est déroulé aux Emirats arabes unis du 15 novembre au 9 décembre a été "un succès total". "Nous avons fait carton plein" assure le lieutenant-colonel Fabrice Grandclaudon, commandant de l'escadron 1/7 Provence (Saint-Dizier).
La participation à ce grand exercice international était très importante pour la France alors que les négociations pour la vente de 60 Rafale aux EAU se poursuivent. Clairement, un bon point a été marqué par les Français auprès de leurs collègues émiriens. D'autant que la disponibilité des Rafale a été "exemplaire" : ils ont pû participer à tous les exercices à raison de deux patrouilles de quatre avions par jour, depuis la base d'Al Dhafra
Le "plateau" réuni pour cet ATLP était impressionnant : F-16 C/D block 60 et Mirage 2000-9 (Emirats), F-16 MLU (Jordanie), F-7 [une version modernisée du Mig-21] (Pakistan), Typhoon [Eurofighter] (Royaume-Uni) et F-16 CJ et F-22 (Etats-Unis). Plus des Awacs et des tankers. L'exercice consiste à simuler des raids importants, jusqu'à quarante avions, dans "des missions réalistes représentatives d'un conflit de haute intensité". Les appareils doivent faire face à une oppositon aérienne et sol-air.
Au plan du combat aérien, son optronique secteur frontal (OSF) a permis aux Rafale d'identifier visuelement des cibles jusqu'à 30/40 kilomètres, alors que l'identification habituelle en défense aérienne se fait entre trois et cinq kilomètres. En matière de partie électronique, les Rafales ont détecté des menaces sol-air que les F-16 CJ américains, dont c'est la vocation principale, n'avaient pas vu. Un Rafale a pu simuler le tir de six munitions air-sol (A2SM) sur 6 objectifs différents (programmés) à une distance de 20 à 40 kilomètres, puis tirer trois missiles air-air Mica, le tout en une minute - ce qui témoigne de la polyvalence de l'avion.
Lors d'affrontements air-air, le Rafale a "mis des tôles" aux Typhoons de la Royal Air Force, assure le lieutenant-colonel Grandclaudon. En version dégradée, à quatre contre quatre, les Rafale ont réalisé des scores de 4 à 0 et de 3 à 1.
L'avion de combat français s'est également frotté au F-22, le chasseur le plus moderne de l'USAF. Au cours d'une rencontre, ils se sont affrontés à six reprises, le F-22 ne mettant qu'un seul coup au but.
La participation de six avions de combat Rafale F3 au récent Air Tactical Leadership Course (ATLC) qui s'est déroulé aux Emirats arabes unis du 15 novembre au 9 décembre a été "un succès total". "Nous avons fait carton plein" assure le lieutenant-colonel Fabrice Grandclaudon, commandant de l'escadron 1/7 Provence (Saint-Dizier).
La participation à ce grand exercice international était très importante pour la France alors que les négociations pour la vente de 60 Rafale aux EAU se poursuivent. Clairement, un bon point a été marqué par les Français auprès de leurs collègues émiriens. D'autant que la disponibilité des Rafale a été "exemplaire" : ils ont pû participer à tous les exercices à raison de deux patrouilles de quatre avions par jour, depuis la base d'Al Dhafra
Le "plateau" réuni pour cet ATLP était impressionnant : F-16 C/D block 60 et Mirage 2000-9 (Emirats), F-16 MLU (Jordanie), F-7 [une version modernisée du Mig-21] (Pakistan), Typhoon [Eurofighter] (Royaume-Uni) et F-16 CJ et F-22 (Etats-Unis). Plus des Awacs et des tankers. L'exercice consiste à simuler des raids importants, jusqu'à quarante avions, dans "des missions réalistes représentatives d'un conflit de haute intensité". Les appareils doivent faire face à une oppositon aérienne et sol-air.
Au plan du combat aérien, son optronique secteur frontal (OSF) a permis aux Rafale d'identifier visuelement des cibles jusqu'à 30/40 kilomètres, alors que l'identification habituelle en défense aérienne se fait entre trois et cinq kilomètres. En matière de partie électronique, les Rafales ont détecté des menaces sol-air que les F-16 CJ américains, dont c'est la vocation principale, n'avaient pas vu. Un Rafale a pu simuler le tir de six munitions air-sol (A2SM) sur 6 objectifs différents (programmés) à une distance de 20 à 40 kilomètres, puis tirer trois missiles air-air Mica, le tout en une minute - ce qui témoigne de la polyvalence de l'avion.
Lors d'affrontements air-air, le Rafale a "mis des tôles" aux Typhoons de la Royal Air Force, assure le lieutenant-colonel Grandclaudon. En version dégradée, à quatre contre quatre, les Rafale ont réalisé des scores de 4 à 0 et de 3 à 1.
L'avion de combat français s'est également frotté au F-22, le chasseur le plus moderne de l'USAF. Au cours d'une rencontre, ils se sont affrontés à six reprises, le F-22 ne mettant qu'un seul coup au but.
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